Je tourne sur l'un des villages mais rien, tous les gens sont dans les caves, sur l'autre patelin, je les vois se coucher précipitament dans les fossés un seul reste sur la route et me vise, je suis assez bas pour deviner un fusil de chasse ça doit être le champion du village à moins que ce ne soit l'innocent du coin.
En rentrant je vois mon jaugeur d'essence marquer 0 j'ai peur d'avoir été touché et me pose à Arbois-Vérification faite, tout va bien et je vais repartir mais avant je dois siffler une bouteille de bon vin en compagnie de plusieurs Officiers et Sous Off.(Arbois est un pays sympathique ou le vin est excellent. Je les remercie par un passage mais je suis inquièt au sujet de l'essence.Je monte à 3.000 pour parer à toute éventualité et me voila en vue du terrain de Marrey.
Hélice en croix!Prise de terrain normale mais je sors mon train trop tard il s'écrase à l'atterro.Glissage de 50 m sur le ventre sans mal.Le 230 est mort!Mais tout est bien car je suis sur que cette fois je ne raterai pas mon homologation.
Et la séance continue, missions, bagarres trop souvent sans résultats apparents.Le 2 Juin, le Cdt Pépin, Doudiès, Martin Krohl et moi attaquons un peloton de 50 He sur le Doubs venant de Marseille tandis que Martin s'explique seul contre trois en s'amusant à les passer en "saute-moutons"
Avec Doudiès et Novac on rentre de mission très tard il fait presque nuit et il faut se metttre à cheval sur la voie ferréevpour rentrer au terrain.
Le 5 Juin, réveil précipité de tous à 2 heures. 1.000 parachutistes allemands doivent-comme chacun le sait- attaquer le terrain, on les attend.A 8 heures poursuite mouvementée d'un Do 215 par Doudiès, Martin et Novac.Pris sur Dijon, il réussit malgré les qualités du 520 à repasser le Rhin dans un triste état (fumée de partout).Martin et Novac se posent à Luxeuil, Doudiès dans la campagne près de Belfort.Dans la journée nous partons à Meaux renforcer...
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